Laissés-pour-comptes
D’après Mouhamadou Bamba Diop, en général, ceux qui s’approchent des albinos ne le font que pour des raisons mystiques. Ils sont enfermés dans
un cercle vicieux et abandonnés à eux-mêmes. “Nous vivons avec les difficultés de la vie, la crainte d’être sacrifiés un jour, la psychose de tomber malade du cancer, de ne jamais pouvoir devenir médecins, ingénieurs, avocats, journalistes”, ajoute M. Diop.Mérite social
“Nous brûlons le jour et gémissons la nuit”, lance-t-il. Les albinos demandent aux autorités de les considérer davantage. “Nous sommes d’une blancheur qui renferme beaucoup de zones d’ombre. Toutes les personnes sont d’égale dignité et doivent être considérées comme normales pour pouvoir jouer, chacune en ce qui la concerne, son rôle dans le développement du pays. Les albinos méritent d’avoir une vraie place dans la société”, déclare M. Diop.