Covid-19: Un butin de guerre de 1000 milliards transformé en festin national !

En général, un festin ne profite qu’aux “fêtards” et c’est ce que semble montrer la maladie à Coronavirus qui a poussé à nos autorités de mobiliser 1000 milliards de FCFA pour combattre ce fléau. Mais la question est de savoir où iront ces mallettes d’argent ? Ce qui reste sûr, c’est que le principe est classique, on se sert d’abord avant de servir les autres.

Pour gérer la faramineuse somme de 1000 milliards de FCFA, un comité de suivi a été mis en place par le Chef de l’Etat qui le supervise même si Général François Ndiaye en est le coordonnateur. Ainsi après moins de trois mois de covid-19 sur notre sol, la gestion des 1000 milliards suscite des interrogations. Pourtant, on a tout dit de la Covid-19 sauf cet argent qui

a été décaissé et qui a valu au Chef de l’Etat Macky Sall de diligenter un projet de Loi relatif à la Loi d’habilitation pour lui permettre de gouverner par ordonnance. Ces 1000 milliards n’ont-ils pas fait fausse route car la mission qui lui est assignée est dévoyée au profit d’un déconfinement impromptu. Ensuite, les quelques secteurs du pays qui ont reçu des millions continuent de crier à l’injustice et à la discrimination.

La presse a reçu sa part non sans accuser le ministre de la Culture d’avoir mal géré cette affaire. Depuis, on ne parle plus de cet argent qui dort dans des mallettes. Sunugal24 qui ne cesse de fouiller a découvert que cet argent dort toujours et l’Etat n’aurait dépensé que le quart de ce budget. Du coup, la question est de se demander pourquoi cet argent continue d’être gardé alors que tout le pays est impacté par le Coronavirus ? S’il est vrai que cet argent est exclusivement réservé à la lutte contre la Covid-19, tous les secteurs d’activité de la vie nationale (secteurs privés comme publics ) doivent obligatoirement être servis pour compenser les pertes énormes suscitées par la crise sanitaire et les mesures de prévention.

Mais on a tous comme l’impression que l’heure du festin n’a pas encore sonné ou alors le festin est partagé en douceur sans que personne ne soit au courant. C’est à dire son partage systématique entre “fêtards”.

Le Coronavirus est toujours là et à part les dépenses médicales et celles relatives aux besoins des malades, c’est une opacité totale qui caractérise la gestion des fonds. Qui dit le contraire !