Trois semaines après l’apparition du variant britannique de la Covid-19 en Gambie, c’est au tour du Sénégal de prendre sa dose. La souche britannique, réputée plus contagieuse et plus dangereuse est bien présente au Sénégal si l’on croit le Professeur Souleymane Mboup qui dirige le laboratoire IRESSEF.
Il y a 10 jours, après l’annonce par Emedia.sn de la découverte du variant britannique en Gambie, l’Iressef déclarait que sur les résultats d’analyses en sa disposition, il n’y avait pas encore de nouveaux variants. “ Sur les 100 échantillons aucune mutation sur le gène spike n’a été retrouvée.
En faisant l’arbre phylogénétique, les séquences du Sénégal retrouvées sont très loin des nouveaux variants”, renseignait Pr Mboup. La donne a désormais changé.Selon l’OMS, le nombre de pays et territoires où se trouve dorénavant le variant repéré initialement en Grande-Bretagne dépasse la barre des 50 et celle des 20 pour le variant identifié en Afrique du Sud, mais l’organisation juge cette évaluation fort probablement sous-estimée.
Ces variants ne peuvent être identifiés que par le séquençage de leur code génétique, une analyse qui n’est pas possible partout.
Une troisième mutation, originaire de l’Amazonie brésilienne et dont le Japon a annoncé dimanche la découverte, est actuellement analysée et pourrait affecter la réponse immunitaire, selon l’OMS qui évoque dans son bulletin hebdomadaire “un variant inquiétant”.
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