Côte d’Ivoire : Simone Gbagbo lance son parti, 2 ans avant la présidentielle

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Simone Gbagbo
TOPSHOT - Former Ivory Coast first lady Simone Gbagbo (C), who had been serving a 20-year jail term, gestures as she arrives at her home after she was released, two days after being amnestied on August 8, 2018 in Abidjan. - Gbagbo, 69, has spent seven years behind bars for her role in political violence that claimed several thousand lives in 2010-11. She had been implicated in the 2011 shelling of a market in an Abidjan district that supported Ouattara and for belonging to a "crisis cell" that allegedly coordinated attacks by the armed forces and militias in support of her husband. She was first detained without trial after her arrest in 2011 and later convicted and sentenced in 2015 on a charge of endangering state security. (Photo by ISSOUF SANOGO / AFP) (Photo credit should read ISSOUF SANOGO/AFP/Getty Images)

L’ex-première dame de Côte d’Ivoire, Simone Gbagbo, a lancé à Abidjan son propre parti politique, le Mouvement des générations capables (MGC), deux ans avant la présidentielle de 2025, ont constaté samedi des journalistes de l’AFP.

Sans surprise, étant la seule candidate, Simone Gbagbo a été élue présidente du MGC avec 100% des voix par plusieurs centaines de délégués de tout le pays, lors d’une assemblée générale constitutive du parti de deux jours, qui s’est achevée samedi.

Jusqu’à sa transformation en parti politique, le MGC était une coalition de mouvements soutenant Mme Gbagbo, créée en septembre dernier, avec déjà dans sa ligne de mire la prochaine présidentielle.

«Nous y sommes, notre parti politique est désormais dans la place», s’est réjouie Mme Gbagbo à la fin de l’assemblée générale, le plaçant résolument dans l’opposition au président ivoirien Alassane Ouattara. Selon elle, la «réconciliation nationale» qu’il a initiée «n’a jamais vraiment démarré de façon sérieuse».

L’ambition de son parti «humaniste et progressiste, fortement ancré dans la social-démocratie» et dont la devise est «Audace, solidarité, souveraineté», est «de transformer qualitativement les mentalités» pour construite «une Côte d’Ivoire nouvelle et moderne», selon elle.

Aujourd’hui âgée de 73 ans, celle qui fut surnommée «la Dame de fer» a formé un redoutable tandem avec Laurent Gbagbo lorsque celui-ci était président de 2000 à 2011.

C’est pour leur rôle pendant la crise sanglante – environ 3000 morts – qui avait suivi la présidentielle de 2010 et née du refus de Laurent Gbagbo de reconnaître sa défaite face à Alassane Ouattara, qu’ils avaient été arrêtés à Abidjan en avril 2011.

Condamnée en 2015 dans son pays à 20 ans de prison pour «atteinte à la sûreté de l’État», elle a bénéficié en 2018 d’une loi d’amnistie, au nom de la «réconciliation nationale».

#Présidentielle #SimoneGbagbo

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