Comment vont-ils se déplacer sur Dakar et se loger lors des sessions ? Quels moyens seront mis à leur disposition pour mener leurs missions à l’étranger, où il faut couvrir plusieurs pays ? Les députés de la diaspora sont toujours dans le flou. Mais, à en croire Nango Seck, l’un des trois députés de la diaspora élus sur une liste de l’opposition (coalition gagnante Wattu Senegaal), toutes ces questions seront posées sur la table du président Moustapha Niasse. Et il a confiance en ce dernier, pour ne pas tomber dans le jeu de politique politicienne ou de bas étage qui tendrait à faire un traitement de faveur aux députés de la diaspora du groupe de la majorité.
A l’ouverture de l’Assemblée nationale, la députée de la diaspora (Europe du Sud) Mame Diarra Fam, élue sur la liste de la coalition gagnante Wattu Senegaal, s’était plaint du fait qu’elle a dû payer elle-même son billet d’avion pour venir à Dakar. Et elle a dû même se signaler elle-même à l’Assemblée qui ne l’avait pas convoquée. Et elle n’est pas seule dans cette situation. «Moi aussi, j’ai payé mon billet pour venir à Dakar. Espérons qu’ils vont nous rembourser dans les meilleurs délais», a fait savoir son collègue Nango Seck, également du groupe «Liberté et démocratie». En effet, à ce jour,
De la première génération de députés de la diaspora, Nango Seck est conscient de la charge qui pèse sur leurs épaules. «Nous allons apporter notre contribution pour que sonne l’heure de la rupture tant attendue au sein de l’Assemblée. Nous sommes venus avec toute la responsabilité que nous ressentons sur nos épaules. Nous ne sommes pas là pour applaudir ou cautionner un désordre quelconque. L’innovation que nous envisageons doit se sentir avec l’implication de tous les députés de la diaspora. Comme un seul
bloc, nous devons défendre le Sénégal et sa diaspora. C’est-à-dire porter et défendre les causes de nos compatriotes qui nous ont fait confiance», affirme le député basé en Italie depuis plus de 20 ans. Poursuivant, il note : «Nous sommes en mission commando pour nous faire sentir. Car on ne peut pas développer ce pays sans nous les émigrés. Et nous sommes prêts à apporter notre contribution. Les dirigeants nous doivent plus de respect et d’écoute. Nous ne sommes pas là pour nous divertir. L’urgence nous impose une autre posture». Pour lui, il s’agira avant tout de «pousser les décideurs à définir et appliquer une vraie politique d’émigration, répondant aux besoins de la diaspora, qui aujourd’hui fait face à beaucoup de défis». Parmi ceux-ci, il cite : le retour et la réinsertion qui «doivent figurer dans les priorités des programmes de développement du pays». De même, le casse-tête de la retraite de «nos compatriotes qui, en Italie, en Espagne et ailleurs, ont des milliards dans les Institutions retraite de ces pays», doit être pris correctement en charge par l’Etat, avec l’installation de «commissions mixtes» entre nos pays, pour assurer une retraite méritée à nos braves compatriotes.La route de Kaolack , à hauteur de Ndargoundaw, a de nouveau été le…
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