La réussite du Sommet d’Antananarivo a été notée d’abord par la participation. Les chiffres de l’Oif sont en eux-mêmes suffisamment parlants : «Plus de 6 500 participants, dont 20 chefs d’Etats et de gouvernement
et près de 2 500 délégués ont pris part à ce grand rendez-vous, soulignant la place de Madagascar au sein de la communauté des nations. Plusieurs représentants d’organisations partenaires comme l’Onu (Conseil de sécurité et Département des opérations de maintien de la paix, Onu Femmes), l’Union européenne, l’Union africaine et la Banque africaine de développement ont également participé au Sommet.»De plus, le Sommet a donné l’occasion aux dirigeants et aux chefs de gouvernement présents, de traiter des principaux enjeux politiques, diplomatiques, économiques, sociaux et sécuritaires qui ont un impact sur l’espace francophone, ainsi que des actions menées pour y faire face. S’agissant des questions de sécurité, Mme Michaelle Jean a indiqué, selon la déclaration finale, la «volonté ferme de mise en commun des effectifs pour la protection des populations et des territoires, ainsi que dans la lutte contre le terrorisme et la radicalisation».
Le Sommet de la Francophonie à Madagascar a par ailleurs, vu l’infléchissement économique de l’organisation se renforcer, avec l’accent mis sur le soutien à l’entreprenariat et à la création d’emplois.
Les dirigeants de l’Organisation francophone se sont donné rendez-vous en 2018 en Arménie, avant de revenir en Afrique en 2020, avec un Sommet à Tunis, une occasion de rendre hommage à l’un des pères fondateurs de la Francophonie, le Tunisien Bourguiba, lors du 50ème anniversaire de cette organisation.