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Cinq jeunes arrêtés après un viol dans un cimetière: la victime, âgée de 14 ans, s’est suicidée après que les auteurs ont diffusé les images en ligne

Cinq jeunes ont été arrêtés pour la mort d’une jeune fille de 14 ans à Gand (Flandre orientale). Ils avaient abusé d’elle dans un cimetière et avaient diffusé les images de l’agression sur les réseaux sociaux. La jeune fille a mis fin à ses jours quatre jours plus tard. “Ces images ont été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase pour elle”, a confié son père à Het Nieuwsblad. “Elle a vu son monde s’effondrer.”

“Si cela n’était pas arrivé, ma fille serait encore là”. Le père de la jeune fille de 14 ans revient sur l’agression qu’elle a subie il y a maintenant deux semaines. Ce jour-là, le 15 mai dernier, elle avait donné rendez-vous à une amie au cimetière de Wester, à Gand, la ville où vit sa mère. Quatre

jeunes sont arrivés sur les lieux. Les choses ont alors gravement dérapé: ils l’ont violée, ils ont filmé l’agression et ils ont diffusé les images en ligne. La victime a mis fin à ses jours dans la semaine.

Ce n’est qu’après sa disparition que les parents ont appris ce que leur fille avait subi. Elle avait rac

onté le drame à une amie qui l’a, à son tour, raconté à sa mère. C’est cette dernière qui a prévenu la famille endeuillée. “J’ai dit mille fois à mes enfants qu’ils pouvaient venir me voir si quelque chose n’allait pas. Que j’écouterais, même si je n’étais pas d’accord. Si seulement elle avait dit quelque chose, j’aurais peut-être pu faire quelque chose…”

Le père de la jeune victime est dévasté. Trente-cinq personnes étaient présentes à l’enterrement de sa fille. “Mais des centaines de personnes l’ont suivi en direct. Pour l’instant, c’est la seule chose positive d’Internet. Parce qu’on voit à quel genre d’horreur ça peut mener et l’impact que ça peut avoir sur les jeunes…”

La police a saisi l’ordinateur et la tablette de la victime. Ils ont retrouvé les images de son viol et cinq auteurs ont pu être identifiés: trois mineurs, deux majeurs. Les trois mineurs ont été placés, les deux autres ont été arrêtés. Ils sont accusés de viol, attentat à la pudeur et prise et diffusion d’images susceptibles de mettre en danger l’intégrité d’une personne. Le procureur général de Gand a ajouté la circonstance aggravante suivante: les infractions ont entraîné la mort de la victime.
La victime a mis fin à ses jours après avoir vu les images de son agression sur les réseaux sociaux. 
camou camara

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