La Cédéao, réunie vendredi à Accra au Ghana, a annoncé le maintien des sanctions à l’encontre du Mali en raison du retard pris dans un retour des civils au pouvoir.
La Cédéao précise qu’en cas de non-respect de ses demandes, elle imposera des sanctions contre les membres du gouvernement et du Conseil national de transition (CNT). Les autorités de transition du Burkina écoperont elles aussi de “sanctions individuelles” si elle n’obtempèrent pas.
Le Mali, le Burkina Faso et la Guinée, pays en proie à des crises politiques mais aussi sécuritaires pour les deux premiers, ont tous trois été le théâtre de coups d’Etat militaires depuis août 2020. Le Mali a même vécu deux putsch.
La Cédéao fait pression sur les juntes désormais au pouvoir pour qu’elles rendent rapidement le pouvoir aux civils. Elle a suspendu les trois pays de ses instances.
Elle a infligé le 9 janvier de sévères mesures de rétorsion économiques au Mali, sanctionnant le projet affiché des militaires de se maintenir encore plusieurs années à la tête du pays alors qu’ils s’étaient initialement engagés à organiser des élections en février 2022.