Les paysans du bassin arachidier sont dans une situation inconfortable. Pour cause, les Chinois ont arrêté leurs exportations. Un dysfonctionnement que ces paysans n’attendaient pas dans le processus de commercialisation de l’arachide d’autant plus que, selon ces paysans, la Sonacos refuse de payer un bon prix.
« Nous constatons le désarroi des paysans. Présentement, nous n’avons pas vu d’acheteurs sur le marché. Le pire est que nous n’avons pas d’interlocuteur. Avec l’arrêt des Chinois, qui disent qu’ils ne parviennent plus à évacuer leur produit, nous n’avons plus de clients. Ce qui fait que la production reste entre les mains des paysans », a déploré le Secrétaire général des producteurs, Cheikh Tidiane Cissé. Ce dernier invite l’État à réguler le marché de campagne.
Si au niveau du bassin arachidier, les paysans ont du mal a évacué leur produit, tel n’est pas le cas à Diourbel. Dans le Baol, l’on salue la décision du chef de l’État à libéraliser le marché. Selon le président du Conseil national de coopération et des ruraux (Cncr), Bara Bousso, cette mesure favorise l’autonomisation des paysans.
« Le président de la République a fixé le prix du kilogramme d’arachide à 250 FCFA. Ce qui résulte que le paysan peut vendre à un prix supérieur à celui initialement fixé. Donc, le chef de l’État a bien pensé à l’intérêt du monde rural », a déclaré M. Bousso qui a, toutefois, invité les autorités étatiques à accompagner les huiliers à améliorer leur secteur.
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