A chaque fois qu’un début de solution semble se dessiner entre la Fédération internationale (FIBA) et l’Euroligue, compétition européenne de référence en clubs, tout tombe à l’eau. En conflit autour de la libération des joueurs d’Euroligue pour les nouveaux matchs internationaux intronisés cette saison lors de «fenêtres» (en novembre et février) où se joueront les qualifications pour le Mondial 2019, les deux instances ne parviennent toujours pas a tomber d’accord.
La FIBA avait pris les devants en décidant de déplacer plusieurs matches, poussant l’Euroligue à modifier également son propre calendrier pour permettre aux joueurs de combiner les deux compétitions.
Mais les clubs de l’épreuve reine, réunis vendredi, ont opposé une fin de non recevoir à la Fédération internationale, citant par communiqué son «incapacité à résoudre le problème majeur des matches joués lors des fenêtres internationales : la non disponibilité de tous les meilleurs joueurs, y compris ceux des Championnats nord-américains». Traduction : si la NBA n’est pas contrainte de libérer ses joueurs, l’Euroligue ne voit pas pourquoi elle devrait se plier elle à la volonté de la FIBA.
Celle-ci a réagi, également par voie de communiqué : «Une opportunité en or a été manquée. Cette décision confirme que l’Euroligue ne défend que les intérêts particuliers d’un petit nombre de clubs au détriment de son sport et de toute la famille du basket». Bref, le basket européen, qui s’apprête à vivre une nouvelle saison trouble avec quatre compétitions et zéro lisibilité pour le grand public, n’est pas sorti de l’auberge.
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