Le 8 janvier dernier, lors de la réunion du Comité exécutif de Métropolis, l’élection de son nouveau président a pris une tournure inattendue : Barthélémy Dias, l’ex-président, a été démis de ses fonctions à la tête de cette organisation internationale des grandes métropoles. Une décision qui survient peu après sa destitution de la Mairie de Dakar, un revers politique majeur dans la carrière de l’homme qui incarnait jusqu’à récemment un leadership local et international.
Le départ de Barthélémy Dias de la présidence de Métropolis ne constitue pas un simple accident de parcours, mais semble être le résultat d’une série de revers politiques et de tensions internes au sein de l’organisation. Alors qu’il était perçu comme un acteur clé dans la dynamique des grandes villes du monde, la perte de son poste à la Mairie de Dakar, survenue quelques jours avant cette réunion cruciale, a créé un climat de doute qui a visiblement affecté ses soutiens au sein de l’organisation internationale.
Un parcours en dent de scie
Ancien membre influent du Parti Socialiste, Barthélémy Dias avait su se frayer un chemin vers la tête de la municipalité de Dakar, mais son passage en politique a été marqué par des controverses et des conflits internes. Le coup de tonnerre de sa destitution de la Mairie de Dakar est survenu dans un contexte politique tendu, alimenté par des rivalités internes et des accusations de mauvaise gestion. C’est dans ce climat que sa démission de Métropolis a été actée, bien qu’il ait exercé une certaine influence dans le cadre des projets internationaux de l’organisation.
Une décision attendue mais difficile
La réunion du 8 janvier, bien que programmée depuis plusieurs mois, a eu une résonance particulière dans ce contexte. Les membres du Comité exécutif, représentant les grandes métropoles du monde, ont pris acte de cette nouvelle réalité, et la décision de mettre fin au mandat de Barthélémy Dias a été prise à la majorité. Il est à noter que cette décision n’a pas fait l’unanimité, certains membres préférant attendre la conclusion des enquêtes politiques avant de prendre une telle mesure.
En tout cas, ce changement à la tête de Métropolis marque un tournant pour l’organisation, qui se voit désormais contrainte de se tourner vers un nouveau leader capable de restaurer la stabilité et de faire face aux défis mondiaux des grandes villes, en matière de gouvernance urbaine, de développement durable et de gestion des crises.
Mariata Beye pour sunugal 24