Selon les médias, après ces trois pays nordiques, la Bulgarie et la Thaïlande ont annoncé à leur tour ce vendredi qu’elles arrêtaient d’administrer le vaccin développé par le groupe pharmaceutique anglo-suédois. La décision a été prise après avoir constaté des troubles de la coagulation parmi des personnes vaccinées. La commission d’évaluation des risques de l’Agence européenne des médicaments estime que les avantages du vaccin l’emportent toujours sur les risques et que le vaccin devrait être utilisé parallèlement à l’enquête sur la cause de la thrombose, a toutefois précisé Mme Harris.
De son côté, le comité consultatif de l’Oms sur la sécurité des vaccins étudie les signaux et fera le point ultérieurement, a ajouté la porte-parole. En attendant, l’Oms souligne que la cause et l’effet des cas de thrombose sont actuellement étudiés avec soin, car l’agence ne sait pas encore si une telle réaction était prévisible et comment elle est liée à ce vaccin en particulier. A ce stade, l’Oms estime qu’aucun lien de causalité n’avait été établi entre le vaccin et les cas de thrombose évoqués. «
Il est très important de comprendre que, oui, nous devrions continuer à utiliser le vaccin AstraZeneca. Tout ce que nous examinons est ce que nous examinons toujours », a-t-elle déclaré, relevant que « toute alerte de sécurité doit faire l’objet d’une enquête ».