Après la libération de Omar Sarr, coordonateur du (Pds) et ses compagnons d’infortune ; tous les regards se tournent désormais vers Karim Wade. Aujourd’hui, la décrispation du climat politique national est gage de l’amorce d’un dialogue fécond entre majorité et opposition. Pour ce faire, l’Etat lâchera-t-il du lest pour le fils de Wade ?
L’exception Sénégalaise c’est que le Sénégal est un pays qui croit aux valeurs et à la teranga. Un pays où tout le monde est presque tout le monde. Un pays où la notion de parenté est tout aussi horizontale que verticale chez les tous les sénégalais. Une notion qui s’étend même au-delà de la parenté organique. Son excellence le président Wade est père putatif du président Macky Sall. Ils ont cheminé ensemble et l’un a beaucoup fait pour l’autre. Ironie du sort. Le fils putatif devient président de la République au même titre que son ex-mentor. Karim est ainsi épinglé pour biens mal acquis et la caravane passe. Après la libération de Omar Sarr et cie, va-t-il lui aussi suivre ? Aujourd’hui, les sénégalais restent foncièrement divisés sur cette affaire. Et le fils de Wade apparait de plus en plus comme l’agneau de sacrifice de tout un système. Du point de vue des valeurs propres à tous les sénégalais, il est en effet difficilement concevable que Karim soit dans cette posture victimaire. Mais en politique disait Raymond Aron, le choix n’est pas entre le bien et le mal mais entre le préférable et le détestable ».
Aliou Top pour sunugal24.net