AGRESSIONS SEXUELLES REPETEES SUR 2 FILLES MINEURES A DIACKSAO: Un professeur «Ibadou» qui viole ses élèves dénoncé par sa propre mére

0
 Il traînait une réputation béton de pieux, voire d’ascète dans son quartier, sis à Diacksao II et forçait le respect et l’estime de ses voisins, de par son comportement exemplaire à tout point de vue. Des habitants de la cité ont fini de lui coller l’étiquette d’«Ibadou» à la peau. Mais, le professeur de cours de renforcement à domicile, Lansana Nd., a surpris tout son monde, en particulier sa propre mère. Celle-ci a failli piquer un brusque arrêt cardiaque lorsqu’elle a surpris son fils et ses deux écolières (12 ans et 10 ans) dans la chambre, nues comme des vers.

La terre a semblé se dérober sous les pieds des voisins de quartier du professeur de cours de renforcement à domicile L. Nd., lorsqu’ils ont découvert les agissements lubriques de celui-ci. L’enseignant, qui était bien coté en qualités morales par le voisinage, profitait de ses cours à domicile avec des filles mineures pour s’envoyer en l’air avec elles. Il a été démasqué et dénoncé à la police de Sicap Mbao par sa propre mère.
Lansana Nd. a été désigné pour combler les lacunes de deux élèves, notamment, en français et arabe, durant l’année scolaire 2016/2017. Les filles quittaient leurs domiciles respectifs les vendredis et samedis, juste après la prière du crépuscule, pour aller prendre des cours de renforcement dans la chambre de l’enseignant. Ce dernier les retenait dans la pièce jusqu’à 21 heures avant de les libérer. Mais, le vendredi 3 mars 2017 dernier, après les exercices de français et d’arabe, relatent nos sources, le bonhomme somme les gamines de se déshabiller devant lui. Les demoiselles refusent. L’enseignant fronce les sourcils, utilise la méthode forte et ôte les habits des petites. Il les allonge sur le lit et les viole à tour de rôle. Il les rhabille, les relâche et menace de les corriger en cas de dénonciation. Il récidive le lendemain, mais cette fois, il se fait surprendre par sa propre mère.

«On était nus comme des vers de terre, lorsque sa mère nous a surpris»
Samedi 4 mars 2017, Lansana s’enferme à nouveau avec les filles, les déshabille et les saute. Il offre une pièce de 100 francs aux élèves et tente de monnayer leur silence. Il reste à poil devant les adolescentes, toutes nues aussi, et fait asseoir celles-ci sur ses jambes. La maman du jeune garçon voit la porte de la chambre fermée, se fait un sang d’encre et décide d’y voir plus clair. Elle se dirige sur la plante des pieds jusque devant la chambre, ouvre la porte et tombe sur la scène. Elle crie à l’horreur, tance son fils et les deux écolières et alerte leurs parents. Qui s’étranglent de rage et conduisent les adolescentes à l’hôpital Roi Baudouin de Guédiawaye, où le médecin conclut à des certificats médicaux distincts d’agression sexuelle. Les proches des filles saisissent le lieutenant de police Lansana Traoré d’une plainte contre le présumé violeur en série et se constituent partie civile.
Les dépositions des supposées victimes A. B, 12 ans, et L. D, 10 ans, ont enfoncé davantage le mis en cause. «Il nous a violées. Quand il a fini avec ma copine, il s’est tourné vers moi. Il nous pénètre un peu et maintient cette position jusqu’à la jouissance. Il nous alternait. On était tous les trois, nus comme des vers de terre lorsque sa mère, sans frapper à la porte, a fait irruption dans la pièce. Elle nous a surpris dans cette tenue d’Eve. Il nous a offert une pièce de 100 francs à partager par nous deux», déclarent les filles devant nos interlocuteurs.

«Je ne les pénétrais pas entièrement. J’introduisais juste mon sexe dans leurs parties intimes»
Lansana Nd. a reconnu sans détours les faits incriminés et réfute cependant avoir pénétré entièrement les filles. «J’ai juste introduit mon sexe dans leur vagin, mais je ne les ai pas entièrement pénétrées. Je les embrassais, caressais leur corps et leurs fesses. On discutait de tout. On était très familiers. J’ai été emporté par un grand désir de coucher avec elles. On se caressait au moment où elles étaient en slip ou toutes nues. J’éjaculais sur le drap. Je n’arrivais pas à me retenir pendant les séances de caresses. Ma mère nous a surpris alors que l’une des filles, toute nue, était assise sur mes jambes tandis que l’autre était allongée sur le lit. J’ai vraiment regretté de leur avoir dispensé des cours de renforcement. On parlait des choses obscènes qui m’ont donné l’envie de faire l’amour avec elles», a tenté de justifier le prof.
Il a été déféré au parquet par la police de Sicap Mbao pour viol de deux filles âgées de moins de 13 ans.

Vieux Père NDIAYE

DEPOSOITION DE LA MAMAN DU MIS EN CAUSE
«Mon fils se disait Ibadou et ne s’intéressait pas aux filles»

Le témoignage de la mère du présumé violeur a corsé le dossier. La vieille dame indique que son enfant, instruit en arabe, donnait des cours et des exercices aux élèves pendant l’absence du maître titulaire dans la classe. «J’ai été surprise de le voir dans cet état. D’autant qu’il se disait Ibadou et ne s’intéressait pas aux filles. C’est moi qui l’ai dénoncé aux parents des filles», a-t-elle soutenu.

Vieux Père NDIAYE

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici