Karel Schoeman écrivait en afrikaans, la langue des colons, mais cela ne l’empêchait pas d’être solidaire du peuple noir. A ce titre, en 1999, il avait reçu des mains du président Nelson Mandela l’Ordre du mérite, la plus haute distinction sud-africaine. Après des études de linguistique dans la province du Cap, une conversion au catholicisme l’avait mené dans un monastère franciscain en Irlande où finalement il ne prononcera pas ses voeux.
Bibliothécaire à Amsterdam, infirmier psychiatrique en Ecosse, il finit par rentrer en Afrique du Sud pour se lancer dans l’écriture. Son premier roman publié en 1984 sous le titre En étrange pays est un choc pour tous. Il y raconte le désespoir d’un poète homosexuel ravagé par la violence et la guerre civile autour de lui au point de se laisser mourir.
Suit une oeuvre volumineuse, nouvelles, théâtre, livres d’histoire et parmi les fictions traduites en français encore deux textes fondamentaux Retour au pays bien-aimé et La saison des adieux. Il y a deux ans, Karel Schoeman avait fait une tentative de suicide, et en avril dernier, il avait écrit une lettre à son avocat disant qu’il voulait « cesser volontairement de manger, de boire et finir sa vie en temps utile pour ne pas se voir vieillir ». Il avait 77 ans.
Avec RFI
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