Ainsi, justifie le collectif de soutien à Gana Gueye, composé de journalistes, d’écrivains et de membres de la société civile, « en appelant les autorités françaises à prendre des sanctions contre Idrissa Gana Gueye, suite à son refus de participer à la promotion de la cause LBGT+, Valérie Pécresse s’est voulu chantre d’un Occident hégémonique dans sa quête d’un nouvel ordre universel, dans lequel les cultures, les croyances et les identités séculaires, parfois millénaires, deviennent uniformisées et conformes à une seule vision : celle européo-centriste. Une telle attitude, hégémonique et dominatrice, fait fi du respect de la différence et de la tolérance ».
De l’avis de Mamadou Thiam, « par ses propos, Valérie Pécresse contrevient aux valeurs fondamentales fondatrices de toute université en tant qu’espace de création et de production de connaissances scientifiques, indépendant des dogmes et des pouvoirs. Son appel à sanctionner Idrissa Gana Gueye dénote manifestement son manque de respect à la différence et de tolérance. Ses propos s’assimilent plutôt à une oppression de la liberté religieuse et celle de conscience. Ils souillent la noblesse et la grandeur des valeurs sur la base desquelles les universités décernent une distinction aussi honorifique que celle de Docteur Honoris Causa. Par conséquent, Valérie Pécresse ne mérite plus, de ce fait, d’arborer ni de se prévaloir des insignes et du diplôme Honoris Causa que l’UCAD lui a décerné”.