Categories: Societe

Adama Sadio, Aissatou Mbodj, et Hawa Ndiaye: Comment leur salon de massage était un lieu de prostitution

Les prévenues Adama, Aissatou , et Hawa , ont comparu hier à la barre des flagrants délits du tribunal de grande instance de Dakar. Elles étaient poursuivies des faits de prostitution sans carnet sanitaire et publication d’images contraires aux bonnes mœurs.

Se présentant comme des masseuses professionnelles, les trois filles ont comparu hier à l’audience des flagrants délits du TGI de Dakar. Elles ont été piégées par les policiers dans un appartement à Ouest Foire.

En effet, les limiers avaient flairé avoir affaire à des prostituées clandestines à travers leurs annonces dans les sites et les réseaux sociaux. Pour exercer leurs activités, les trois prévenues masseuses avaient loué un appartement meublé à 250.000 francs le mois.

« Nous effectuons différentes sortes de massages. Des frottements tonitruants, sexuels, sportifs, body etc., » a déclaré la gérante Adama Sadio Diallo. Pour les piéger, un policier avait appelé pour avoir un rendez-vous de massage tout nu, ce que les accusées avaient accepté en fixant le prix pour ce type de massage.

D’après ces demoiselles, elles font des massages tout nus pour attirer les clients. Celui-ci consiste à porter deux pièces d’étoffe et le client de se mettre en tenue d’Adam. Après cette découverte indiquant qu’il s’agissait de prostitution déguisée, les policiers ont effectué une descente dans le salon pour cueillir les trois masseuses dans leur appartement.

Selon Aissatou Mbodj, après chaque « massage » d’un client, elle gagne 5000 F. S’il y a beaucoup de clients, elles ont la possibilité de gagner jusqu’à 25.000 francs par jour. De ce fait, elles font tout pour satisfaire le client avec des massages dont les tarifs varient de 15.000 à 30.000 francs selon les prestations effectuées.

Dans son réquisitoire, le ministère public a sollicité l’application de la loi dès lors que les faits sont constants. Pour le juge, le massage a un but thérapeutique et ne consiste pas à s’adonner à de la prostitution clandestine. Toujours d’après le magistrat, on n’interdit pas à ces demoiselles d’exercer leur profession, mais de le faire dans les règles de l’art.

Dans sa plaidoirie, l’avocat de la défense, Me

Iba Mar Diop, a demandé l’application bienveillante de la loi. Au final, le tribunal a reconnu les prévenues coupables des faits de prostitution sans carnet sanitaire et de publication d’images contraires aux bonnes mœurs.

Elles ont écopé d’une peine de deux mois assortie du sursis. Un avertissement pour ces demoiselles certainement attirées par le gain facile.

Mamadou SY

.dakar-echo.com

camou camara

Recent Posts

La diaspora sénégalaise, acteur clé des élections : vers un futur d’innovation et de prospérité pour le Sénégal (Par Dr Idrissa Doucouré)

Dans un monde en constante mutation, la diaspora sénégalaise se révèle être un vecteur crucial…

11 heures ago

Dérapage un bus TATA est tombé du pont de Hann prés de EMG EMG : Le chef d’opération des sapeurs s’explique

Ce lundi, un bus TATA de la ligne 32 est tombe du pont de Hann,…

12 heures ago

Pratique Mystique dans les tribunaux: un juge cible témoigne

Dans une «Enquête» sur les pratiques mystiques visant les magistrats, pour faire pencher la balance…

13 heures ago

« Ce n’était pas réaliste » : voici pourquoi les autorités sénégalaises auront du mal à tenir cette promesse

Au Sénégal, l’engagement pris par Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko lors de leur campagne…

14 heures ago

Birahime Seck de la frome civile interpelle a l’IGE et la cour des comtes sur l’impotence de la parole présidentielle

Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, avait ordonné la publication des rapports d’audit…

14 heures ago

Sénégal : Le Parti Socialiste, à l’heure des grandes retrouvailles

Créé en 1976 à la suite de multiples étapes, le Parti socialiste est ce legs…

15 heures ago