« L’hôpital Dalal Jamm dispose de 3 blocs opératoires fonctionnels depuis 2020. En 2021, nous avons réalisé plus de 1000 actes opératoires. D’ailleurs, durant la Covid-19, nous avons effectué plusieurs césariennes de cas de Covid et d’autres disciplines comme la chirurgie, l’urologue, cancérologie, l’orthopédie, l’ORL, et la gynécologie obstétrique ».
Ces éclairages sont fournis après la sortie du professeur Abdou Niang révélant que le plateau technique de l’hôpital Dalal Jamm est insuffisant. “Il nous faut mettre à niveau nos hôpitaux, cela fait 5 ans qu’on attend le bloc opératoire. Le bloc opératoire central n’est pas ouvert. S’il était ouvert, on pourrait y faire de la greffe”, a regretté le néphrologue.
Interpellé sur l’origine de ce problème, le professeur Niang avait rétorqué: « Ce sont des problèmes de travaux, c’est peut-être des fonds qu’on doit y injecter. Parce que le projet, c’est depuis 2003. Une partie de ces dépenses doivent être effectuées par le ministère (de la Santé) parce que le pilotage se fait à ce niveau et la direction s’occupe d’une partie ».
Dans la même dynamique, Ahmeth Camara a noté que tous les services fonctionnent à plein régime à Dalal Jamm même si par ailleurs le bloc centre est en cours de finition contrairement aux allégations du Pr Abdou Niang. « Je crois que le Pr Niang s’est trompé d’hôpital. Dalal Jamm à une histoire, un parcours et une philosophie. Il est bon de le préciser ne serait-ce que pour rassurer les malades qui pourraient être évacués ou référés à Dalal Jamm » dit-il.
Le chargé de la communication de l’hôpital précise qu’il y a des instances plus appropriées pour examiner les problématiques et le développement de l’hôpital pour le bien-être des populations. « Dalal jamm a pris son envol et reste à accessible du point de vue géographique et financier » conclut Ahmeth Camara.