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 À l’occasion du 14ᵉ anniversaire, le FRAPP exige la suppression de l’arrêté Ngom

À l’occasion du 14e anniversaire de la mobilisation citoyenne du 23 juin 2011, le Front pour une Révolution Anti-impérialiste Populaire et Panafricaine (FRAPP) a renouvelé son appel à l’abrogation de l’arrêté Ousmane Ngom. Cet arrêté, pris le 20 juillet 2011 par l’ancien ministre de l’Intérieur Ousmane Ngom, interdit toute manifestation politique dans une large partie du centre de Dakar, notamment de l’avenue El Hadji Malik Sy au Cap Manuel, incluant des lieux emblématiques tels que le Monument de la Renaissance, les tribunaux et les hôpitaux.

Le FRAPP considère que cet arrêté constitue une violation des libertés fondamentales garanties par la Constitution sénégalaise et les engagements internationaux du pays. Il dénonce une « discrimination territoriale injustifiable » qui restreint la liberté d’expression et de manifestation dans des zones clés de la capitale.

De plus, la Cour de Justice de la CEDEAO a condamné cet arrêté, le jugeant arbitraire et exigeant son abrogation immédiate. Le maintien de cette mesure, malgré cette décision judiciaire régionale, est perçu par le FRAPP comme un refus de respecter les engagements internationaux du Sénégal et une négation des luttes citoyennes menées depuis plus d’une décennie.

Le FRAPP appelle donc les autorités sénégalaises à abroger immédiatement l’arrêté Ousmane Ngom, par décision du ministre de l’Intérieur ou par décret présidentiel, afin d’honorer les martyrs du 23 juin et de garantir pleinement les libertés fondamentales des citoyens.

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