Dossier Sweet Beauty : vers un remake des évènements de mars 2021?

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Il y’a deux ans, le Sénégal a failli sombrer dans un chaos total à cause de terribles confrontations entre citoyens et forces de l’ordre liées à un dossier politico-judiciaire. En effet, ces 4 et 5 mars que le Sénégal n’est pas prêt à oublier, sont surtout marqués par les effets des émeutes qui décoraient tout le territoire de par des stigmates et autres débris qui jonchaient les ruelles de la capitale. Des milliers de jeunes envahissaient la rue pour dénoncer un “complot” qu’ils pensent être victime le leader de Pastef Ousmane Sonko. Ce dernier devait répondre à la justice aux faits de viols et menaces de mort que lui accuse la masseuse Adji Sarr. Ce que les sénégalais n’ont pas voulu digérer, en particulier les militants patriotes.

Ainsi, d’intenses manifestations se sont déclarées pour empêcher les hommes de tenue de partir avec le maire de Ziguinchor, aux temps député à l’Assemblée nationale. A la place de l’indépendance, l’on ne voyait flotter que le drapeau national accompagné de l’hymne  pendant que des pierres et lacrymogènes venaient de partout. C’était également l’occasion pour les manifestants d’attaquer les entreprises françaises pour leur signifier leur souhait de les voir quitter le pays. Et comme la police et la gendarmerie semblaient être dépassées par les évènements, même l’armée était venue à leur rescousse.

Pendant ces deux journées, quatorze (14) jeunes ont été tués, des blésés graves, un agent de GIGN y a perdu sa main entre autres…

Aujourd’hui, ce même dossier est renvoyé à la chambre criminelle par le juge Oumar Maham Diallo pour un jugement du leader de pastef; et ce, malgré les audios fuités de Mc Niass avec la plaignante, les témoignages de capitaine Touré et ceux de Mme Tall (ex patronne de Adji Sarr).

En conférence de presse ce jeudi 19 janvier, Ousmane Sonko qui n’a pas voulu se prononcer sur le fait qu’il ira répondre ou pas, a réitéré son appel à la résistance. Dans les commentaires et dans beaucoup de publications, les jeunes patriotes continuent d’appeler à la mobilisation pour ne pas voir leur leader en prison.

Les responsabilités non encore situées sur les victimes précédentes leur donnera t_il raison de faire marche arrière?

 

 

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