L’administration pénitentiaire a renforcé ses infrastructures avec la création de 1390 places supplémentaires entre 2024 et 2025 pour désengorger les prisons. Cette information a été communiquée par l’inspecteur Aliou Ciss, directeur général de la structure, en marge d’un atelier sur les droits des détenus organisé ce mercredi à Saly-Portudal.
L’inspecteur Aliou Ciss a précisé que ces extensions, financées par le budget de l’État, visent à réduire la surpopulation carcérale tout en améliorant les conditions de vie des pensionnaires. Dans cette dynamique de modernisation des infrastructures judiciaires, un programme prévoit l’érection de neuf établissements pénitentiaires sur l’étendue du territoire. Parmi les projets en cours d’exécution, le directeur général a cité le Camp de Sébikotane, situé au pôle urbain de Diamniadio avec une capacité de 2500 places, ainsi que la Maison d’arrêt et de correction de Fatick, dimensionnée pour accueillir 500 détenus.
Outre le volet infrastructurel, des mesures ont été prises pour revaloriser le traitement social et alimentaire des personnes incarcérées. Comme le relève Sud Quotidien, l’indemnité journalière d’entretien des détenus connaîtra une hausse, passant de 1.152 FCFA à 1300 FCFA pour l’année 2025. L’administration pénitentiaire a également procédé au recrutement de cuisinières professionnelles dans l’ensemble des établissements afin de garantir une meilleure qualité de l’alimentation servie aux détenus.