Depuis le lendemain du 18 octobre, la Guinée est prise dans un engrenage de violences dont la fin n’est pas pour demain. Le camp de l’opposant Cellou Dalein Diallo accuse le pouvoir d’avoir créé les conditions de cette crise post-électorale. Mais pour un candidat malheureux à la présidentielle, le chef de l’opposition a sa part de responsabilité dans les violences post-électorales.
Arrivé quatrième à l’issue de ces élections avec un score de 1,19%, le Dr Ousmane Kaba du PADES est d’avis que l’autoproclamation d’un candidat et son appel à manifester, suivi de la répression des forces de l’ordre ont déclenché les hostilités.
En même temps, l’ancien collaborateur d’Alpha Condé débusque une large entreprise de fraudes électorales qui l’aurait privé de « 56% » de ses suffrages dans les commissions administratives de centralisation des votes.
Dans une déclaration transmise à la presse guinéenne, il cite « l’interdiction faite à nos délégués d’assister à la centralisation à maints endroits, la modification ou la substitution de Procès-verbaux (PV), dans plusieurs endroits (Siguiri, Kankan, N’zérékoré, Faranah, Boffa, Kouroussa, Mandiana, Gueckédou) jusque dans mon village à Karifamorya Kankan ».
Malgré cette injustice dont il se dit victime, il appelle à la retenue et demande aux uns et aux autres de mettre « la Guinée au-dessus de tout ».
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