Une onde de choc secoue le système éducatif sénégalais. Ce mardi, 26 élèves ont été interpellés à Thiès pour avoir partagé les épreuves de leur composition à travers les réseaux sociaux, notamment WhatsApp. Une pratique illégale et de plus en plus courante, mais qui vient de connaître une réponse ferme de la justice et des autorités éducatives.
Selon les premières informations, les épreuves auraient été photographiées puis diffusées dans plusieurs groupes d’élèves avant même leur tenue. L’enquête ouverte par les autorités locales a permis d’identifier et d’arrêter les élèves impliqués, tous issus d’établissements secondaires de la région.
Les suspects sont actuellement en garde à vue et risquent des poursuites pour fraude aux examens et atteinte à l’intégrité des évaluations scolaires, conformément au Code pénal sénégalais et aux règlements du ministère de l’Éducation nationale.
Une sonnette d’alarme pour tout le système éducatif
Cette affaire relance le débat sur l’intégrité des évaluations scolaires et la facilité avec laquelle certains élèves contournent les règles à l’ère du numérique. Plusieurs voix appellent à une réforme en profondeur, incluant :
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Le renforcement de la surveillance numérique des épreuves
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Des sanctions exemplaires pour dissuader les fraudeurs
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Une sensibilisation accrue à l’éthique scolaire
